Education: qui propose quoi à la primaire socialiste, et en particulier Arnaud Montebourg – Libération

Arnaud Montebourg

Il est le candidat qui a le plus développé ses propositions sur l'école: 137 pages, à lire ici (pdf).
En accéléré, ça donne:

Créer, à terme, une «école commune»: rassembler primaire et collège en un établissement unique, «ou les rapprocher au maximum».

Repenser la journée à l’école, partagée en trois temps inégaux: l’enseignement des disciplines du socle commun, l’enseignement de disciplines plus culturelles le latin, qui retrouvera ainsi une place, comme fondement de notre société»). Mais aussi de l’artisanat et du patrimoine, en passant par l’apprentissage d’une autre langue, le théâtre et les autres arts ou les projets européens. Le troisième temps sera celui de l’étude obligatoire, assurée par des étudiants encadrés par des professeurs. Du primaire à la terminale.

Rythme scolaire: «Les journées seront allégées, les semaines dureront cinq jours et l’année scolaire sera allongée de deux semaines.»

Pédagogie. Un accroissement sans précédent du nombre d’heures en petits groupes. Former les enseignants à de nouvelles pratiques pédagogiques, notamment coopératives.

Des classes hétérogènes. Avec la disparition des «classes à profil» (classes européennes, classes bi-langues, classes homogènes et élitistes composées des élèves «allemand première langue et latin» et toutes les autres classes qui tendent à l’homogénéité…).

Un nouvelle carte scolaire. «Les familles émettraient des vœux classant plusieurs établissements d’un secteur géographique donné; charge aux autorités académiques de s’efforcer d’assurer une mixité scolaire entre les établissements.»

Vers «un lycée polyvalent», regroupant l'enseignement général et technologique et professionnel. Donner un contenu commun aux filières du lycée: entre autres, sciences économiques et sociales et philosophie pour tous.

Sur les suppressions de postes: «Nous inverserons la tendance.» Grâce à une approche «différenciée» de la pédagogie, «la fin de l'échec scolaire» et un redoublement «réduit à des situations exceptionnelles» permettront de «dégager 13.000 postes d'enseignants (8.300 au collège et 5.500 au primaire)».

La formation des enseignants: elle se fera «en deux temps et en deux ans». La réforme de la masterisation est aménagée avec le concours ramené à la fin de la première année de master. Pendant les deux ans, «le stagiaire sera en alternance enseignement/formation et accompagné pour la gestion de classe et la didactique de sa (ses) discipline(s)». Enfin, «des enseignants formateurs professionnalisés feront leur apparition pour appuyer les nouveaux  professeurs.»

via www.liberation.fr

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