Un défenseur des droits humains a été abattu avant-hier à Metrallin ( "Metra" pour mitraillette et "llin" pour Medellin) dans le narco-état. Les assassins se sont acharnés sur le cadavre en le criblant de plus de vingt balles. On utilise des moyens démesurés pour faire taire une voix. C'était un jeune homme qui se battait au sein d'un groupe de libres penseurs et de défenseurs des Droits Humains. Juan David Quintana Duque a travaillé pour la cause humanitaire, ce qui en Colombie signifie souvent signer son arrêt de mort. En démystifiant et en bataillant pour la destruction du fétiche d'une fausse démocratie et en mettant sous la lumière la dictature du capital, il menait non seulement une action directe à l'échelle départementale du narco-état, mais aussi au niveau national et mondial, car ce qui est important c'est de parler, d'agir et de résister. Son combat a porté ses fruits….
N'empêche qu'il a été assassiné par des tueurs "locaux" qui sont devenus fameux grâce au Patron del Mal, appelée "sicarios". Il est clair qu'en Colombie la vie ne vaut rien. Il suffit de se rendre dans des bidonvilles pour acheter des gens (pour pas cher) qui sont prêts à cribler un corps de balles pour remplir leur sinistre contrat.
Cette triste nouvelle a été noyée dans un flot d'informations et de faits divers et parfois insignifiants tels que: la nouvelle tendance des médias sociaux, la complexité des transports en commun, les 8.000.000 de dollars "donnés" par les Chinois pour le "Processus de Paix", le processus d'Alvaro Uribe Velez et d'un paramilitaire qui affirme avoir eu des liens avec lui et son frère Santiago, la chute du court de pétrole et des matières premières, et beaucoup d'autres nouvelles inspirantes pour ceux qui pillent le narco-état avec la complicité de ce dernier.
Ce crime révoltant est d'une injustice totale, mais bien que mon devoir de conscience est de m'insurger tous les jours contre les injustices de ce pays-là, je voudrais préciser que tout le monde n'est pas comme ça là-bas et qu'heureusement, il y a ces hommes et ces femmes, des "Pablo Pueblo", qui travaillent de façon honnête, et qui d'une manière assidue se rendent tous les jours sur leur lieu de travail . Il y a même de hauts cadres qui pensent encore à un possible changement, mais difficile à imaginer depu
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