Aujourd'hui, 1er novembre, ce sont plus de 100 000 ménages menacés de se retrouver à la rue qui trouvent un peu de répit [avec la trève hivernale sur les expulsions de locataires, ndlr]. Tant mieux pour eux.
Mais à compter du 15 mars, les expulsions reprendront avec leur cortège d'huissiers, de policiers, de familles à la rue, d'enfants déscolarisés etc.
A partir du 15 mars, la France fabrique les SDF qui meurent tout au long de l'année, recensés chaque jour dans l'indifférence générale par l'association Les Morts de la rue.
Malgré la promesse de l'ex-ministre du Logement Christine Boutin de mettre un terme il y a deux ans à cette indignité nationale, la réalité est toujours là : les expulsions se multiplient (10 597 en 2009 pour 107 234 décisions de justice) et les familles n'ont droit dans le meilleur des cas qu'à quelques nuitées d'hôtel.
Avant d'avoir à affronter le numéro d'urgence du 115 saturé, les centres d'hébergement précaires et les gymnases charitablement offerts les nuits d'hiver… Avec comme horizon le squat, le camping ou la rue.
Gâchis humain, social et économique
Ouvrons les yeux sur ce gâchis humain, social et économique. Qu'est ce qu'une société où les expulsions manu militari au petit matin augmentent de plus de 80% en dix ans ? Qui accepte un mort de la rue par jour ?
On le sait, il y a très peu de mauvais payeurs, parmi les ménages expulsés, mais essentiellement des « impayés de bonne foi ».
Si les locataires ne payent plus, si les expulsions augmentent, c'est la conséquence de l'extrême fragilité des ménages, simultanément confrontés à la hausse des loyers et à la précarité de leurs contrats de travail.
Autre cause massive d'expulsions locatives : les congés pour vente que les bailleurs donnent à leurs locataires, dans le seul but de revendre leur logement vide, et donc plus cher.
On observe par ailleurs un nombre toujours plus important de propriétaires occupants menacés d'expulsion faute de pouvoir faire face à leurs charges de copropriété, leurs remboursements d'emprunt.
La faute à une flambée des prix de l'énergie qui n'a pas été anticipée et au dogmatisme de « la France des propriétaires », qui a alimenté la bulle immobilière, la rente et le surendettement et capté une grande partie de l'épargne au détriment d'investissements productifs ou innovants.
On est très loin du « modèle allemand », avec ses 40% de propriétaires seulement et son régime locatif protecteur pour les locataires, où la crise du logement est beaucoup moins vive.
Le logement, un droit fondamental pour les moins favorisés
via www.rue89.com
a plus petite échelle c est la spéculation cette maniére qui est aussi la cause d emploies précaires et à grande échelle mondiale cette disproportion ,toute ces disproportions alimentent et fragilisent à long therme les concepteurs de la stratégie ,les modéles de société rentrent en confrontation ,le mode de fonctionnement s oppose peut importe leur nomination ,elle furent communiste et devenu capitaliste ,de capitalisme libérale deviennent anarchie ,le modéle copié car il faut bien qu il est éxisté , c est un monde qui n a rien appris en un demi siécle qui n a tiré aucune leçon ceci est bien normal « l élite » précéde toute forme de pensé nécessaire ,le peuple à contemplé ces « élites » leur assurant de penser leur société et leur attribuant le droit « d arrogance » et de l arrogance n est pas l héritage du rationalisme mais des confusions..