Dix thèses sur la crise: comment nous y sommes arrivés et comment en sortir

8.  Les alternatives doivent être construites en partant des besoins matériels immédiats de la population, mais doivent viser à soustraire les individus de la logique du capitalisme.

N’importe quelle forme de résistance visant à sauver les emplois, les économies, les programmes sociaux ou les logements de la classe ouvrière devrait bien sûr être activement soutenue. Elles réduisent la dépendance des travailleuses·eurs au marché et à leurs employeuses·eurs pour assurer la sécurité de leur existence, accroissent la solidarité de classe en se concentrant sur les droits universels et les besoins collectifs. Elles montrent aussi la possibilité d’accroître l’offre de services publics notamment du logement public. Et elles permettent de créer un nouveau sentiment d’appartenance à une communauté, en particulier à l’échelle urbaine. Il faut y ajouter les résistances locales: leurs succès sont à la fois la condition et le résultat de mobilisations portant sur des sujets d’ampleur nationale. La triade des résistances immédiates, du développement de politiques pouvant obtenir un large soutien populaire, et de l’agitation des “grandes” questions comme la planification démocratique ou la nationalisation des banques, ne doit pas être comprise comme trois étapes différentes. Le but n’est pas de faire d’abord un premier pas, puis ensuite un pas plus radical, mais de trouver des formes de luttes qui intègrent les trois simultanément.

9.    Du fait que la démocratie n’est pas simplement une forme de gouvernement, mais aussi un type de société,  l’économie devra être démocratisée.

Les appels à la «re-régulation» des marchés financiers supposent faussement que l’État et le marché, ou que le pouvoir financier et le pouvoir étatique, se trouvent en opposition. Ceci peut amener à la confusion plutôt qu’à la politisation des groupes progressistes. Il est d’ailleurs significatif que la dernière fois que la nationalisation des banques a été proposée, ça l’a été par des éléments de la gauche qui pensaient que la seule manière de dépasser les contradictions de l’État-providence keynésien était le contrôle public de la sphère financière. Puisque certains conservateurs ont flirté avec l’idée de nationaliser les banques pendant la crise actuelle, il est essentiel de montrer la différence entre une simple nationalisation temporaire et la demande démocratique fondamentale de transformation du système financier en un service public, allouant l’épargne nationale selon des principes très différents de ceux qui gouvernent la banque et l’investissement actuel. Ceci permettrait une distribution du crédit et du capital qui soit conforme aux exigences démocratiques, et permettrait non seulement le contrôle du capital face à la finance internationale, mais aussi le contrôle sur l’investissement domestique. En effet, le contrôle de la finance a pour but de transformer les usages qui en sont fait actuellement. Cet appel à une nationalisation des banques fait donc partie d’une stratégie plus large qui puisse répondre aux problèmes incurables du capitalisme contemporain. Nous devons mettre à l’ordre du jour le besoin de changer notre système économique et social afin de permettre la planification démocratique pour décider collectivement comment et où produire ce dont nous avons besoin pour nos vies et notre environnement.

via www.mediapart.fr

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grellety
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14 années il y a
moustik2
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14 années il y a

la communauté internationale doit s imposer une premiére régle ne pas spéculer sur la valeur du travail créant une disparité au seins méme de l état et des états dépendants ,l équilibre mondiale est la premiére nécessité en la matiére ,à cours therme ce profit sera rendu caduc par le long therme qui créera des disproportions ingérables méme pour les pays riches ,le bien produit surévalué à la consommation car étant l objet de la spéculation ne peut servir que des intéréts à cours therme;de méme que les plus valus réalisés ne font que déséquilibré la valeur réelle du produit et en su la valeur du travail réelle en soit qui tire l origine d un état de conflit des services de part le marché des états et ceci de maniére évidente

moustik2
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14 années il y a

des logements sociaux ont été financé avec l argent du petit épargnent paradoxalement on voit une flambé des loyers des logements privés et ceci sans pratiquement d inflation ceci spécule sur la précarité, cette méme précarité est soutenu par les cotisations salariales via le petit patronat qui finance l’anarchie des prix pratiqués et voulu ;en conséquence l argent retourne à ses sources ;il est indispensable de trouver un juste équilibre des valeurs locatives dues et non éxigés ;le scrupule n étant pas une vertu ;

moustik2
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14 années il y a

la logique mondiale en matiére de droit au travail de reconnaissance de la valeur donné de statut du travailleur, d un semblant de conformité de dignité de logement est inexistante ,la question ne se limite pas ainsi à l état mais aussi à la prise de conscience du travailleur dans l état comment de telles disparités peuvent étre éxistantes dans l internationnal et que la logique veut qu un semblant d égalité en ce domaine s affiche ,et en conséquence dire à qui profite la spéculation boursiére et autres investissements de toute évidence à un faible pourcentage ,il ne s agit pas de propos politiques syndicalistes ou d intéréts d ordres privés privilégiant le corporatisme de certain ,mais de faire comprendre que la richesse ne peut prendre sa valeur au détriment de la misére précarité et autre contreverse ,qu il est éxigible pour tous dans la mondialisation la valeur du travail apporté et non la valeur ajouté;méme en modérant mes propos il m a été indiqué ailleur de ne pas aborder certains sujets pas ici bien sur .

moustik2
moustik2
14 années il y a

les produits de bases le blé les céréales font l objet de spéculation boursiéres incitant méme la pénurie pour gonfler la valeur ,des centaines d hectares de mais sont exploité en france ,une monoculture qui produit ses effets et on trouve le prétexte des cibles: le chasseur le petit exploitant etc ;la réalité se trouve ailleur mais il faut bien en faire porter le chapeau à certain

moustik2
moustik2
14 années il y a

la logique capitaliste a déshumanisé la propre conscience du travailleur et lui créer des besoins dans un premier temps la course à la consommation ,mais en 30 ans cette méme consommation est devenu une dictature; n incluant plus la nécessité de base pour une vie décente mais la contrainte à consommer toujours plus ;la contribution du crédit à la consommation et l acharnement publicitaire ont construit le surendettement au intérét prohibitif bien que l inflation est stable d apparence car les chiffres expriment ce qu ils affichent;néanmoins deux millions de couples sont surendettés en france dans l approximatif.

moustik2
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14 années il y a

changer notre systéme économique et social afin de permettre une planification démocratique et décider collectivement ,tellement complexe les disparités en matiére de travail et de droit social qui prétend pour une partie acquérir alors qu ils ne sont que des conservateurs au sain méme de la collectivité privilégient leurs intéréts dans ce contexte comment rassembler l individualisme ou le corporatisme à la réflexion de la nécessité de l intérét national et construire un équilibre social ou méme un semblent ,reconsidérer sa propre valeur en rapport au autres travailleurs me parait un défi impossible

moustik2
moustik2
14 années il y a

l individualisme et le corporatisme sont le reflet inconscient de la déstructuration de la la dite société qui avait jusqu à présent octroyé les équilibres sociaux ,en conséquence la peur fait opter la raison au conservatisme ,l innovation innovante au capitalisme libérale seulement, car celui méme qui plaide au libéralisme ferme ses portes au importations quand la menace d un semblant de déséquilibre apparait dans l état devenant ainsi protectionniste ,il l est pour lui mais n a pas de scrupule au déséquilibre incidieusement perpétré pour destabiliser le fonctionnement interne d autre état

moustik2
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14 années il y a

le protectionnisme a différents aspects multiples est le mot exact ,l esclavagisme peut fusionner à ces aspects ,prenons un exemple concrét parmi tant d autre que je pourrais trés facilement énuméré et tellement nombreux :l agro alimentaire peut rendre des graines stériles pour l usage d éxploitant le rendant ainsi tributaire d un systéme et ceci dans n importe qu elle région de ce monde parmi eu beaucoup de pays pauvres éxistent, prenons un poireau ne pas l arracher pour consommer le laissé monter en graine il forme alors une petite boule dans cette méme boule aprés un procédé on peut éxtraire environ la valeur de 300 graines et réitérer la chose d année en année sans étre en attente de la soumission ,si l agréculteur d afrique est aidé à devenir autonome et en conséquance améliorer le statut de pays en voit de développement par des graines stériles imaginé que dans milles ans il ne saura pas encore autonome c est juste une question de logique

moustik2
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14 années il y a

classe sociale ou logements sociaux est réducteur en matiére de repenser le fondement méme de’ la démocratie ,le travailleur de quelque hirarchie contemporaine devrait étre nommé « contribuable », à édifier car il est dans les diverses valeurs de statut sociale le complément et collabore, pas une collaboration sur un texte qui en réalise seulement un semblant de forme ou des contrats de travail qui vise à réduire sa liberté de mouvement ,ex: un contrat de travail a temps partiel donnant l exclusivité à l employeur comme si celui ci s octroi le privilége d étre inégalable en matiére de produit fini et fabriqué mais pas déposé en matiére de droit;certain font valoir ce droit alors qu il croit étre à l origine du concepte du produit ou d autre valeur,en finalité en matiére d impot on parle d échelle de contribution

moustik2
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14 années il y a

pourquoi je n ai jamais pensé en therme de statut social car il y a concrétement des paradoxes et qu il éxiste des esprits brillants dans ce que l on appelle catégorie sociale ,c est une déformation inquisitrice de la réelle valeur des qualités qui pourraient émmerger dans les domaines innovants donc une perte à profit de la collectivité.

moustik2
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14 années il y a

paradoxe encore des paradoxes ,le comcepte dit « sociale » construit et établi des droits sociaux notamment en matiére de logement ,l état du capitalisme bien que étant en oppositions avec une société édifié sur un mode social entraine dans son fonctionnement et en détourne la fonction sociale et fait adhérer sans adhésion l ou la qui participe à leur profit qui leur profite et créer l illusion du placement financier de ce que l on désigne classe moyenne ;de ce fait pour placement il acquiére des appartements neufs à la valeur locative abordable pour les plus modestes étudiants parfois ;ainsi le bailleur trouve de part la surface et loyer le type idéal de locataire celui méme qui a des droits sociaux allocation logement etc .le bailleur paye partiellement son logement avec le sociale ,il investi donc sur les contrubitions éxigées par les caisses auprés de petites et moyennes entreprises ,une incohérence que les cotisations servent indirectement l intéret du capitalisme

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