Mercredi, Arnaud Montebourg a lui aussi justifié clairement le choix du premier ministre grec, parlant de décision «intelligente et justifiée». «Au lieu d'infliger des plans d'austérité à perpétuité, (les gouvernements européens) auraient avantage à respecter les choix de la population. On ne peut pas accepter que l'Europe s'aligne sur les choix de la droite allemande», a expliqué le député de Saône-et-Loire.
Lui est particulièrement sévère sur la politique de la chancelière Angela Merkel: «Le problème de la zone euro n'est pas la Grèce, c'est l'Allemagne. Aujourd'hui, nous avons un Euro-Mark: cela ne peut pas fonctionner!, détaille-t-il pour Mediapart. Les exigences de l'Allemagne sont nationalistes et anti-européennes car elles organisent l'effondrement de ses partenaires. C'est une politique nationaliste à la Bismarck!»
via www.mediapart.fr