Dans les sommets du nouveau pouvoir socialiste, quelqu’un a-t-il, un seul instant, eu la naïveté de penser qu’en confiant un rapport aussi important à une personnalité telle que Louis Gallois, le travail de réflexion serait ouvert et impartial ? Impossible, puisque par avance, dès le 7 juillet devant le Cercle des économistes (libéraux et conservateurs), comme Mediapart l’a déjà raconté (lire Compétitivité : Ayrault démine une réforme explosive), l’ex-patron d’EADS avait déjà tombé le masque ; il avait préconisé un « choc » de « 30 à 50 milliards d’euros », permettant de transférer sur les salariés, via des hausses de TVA ou de CSG, des charges sociales pesant jusque-là sur les employeurs.
via www.mediapart.fr