Bruxelles, un « service de reprographie »
Banques, assurances et multinationales (Google, Facebook, Microsoft, Apple, Amazon, eBay…) figurent donc parmi les acteurs du secteur privé les plus influents. Et leurs propositions sont reprises dans les secteurs les plus stratégiques : réduction des pénalités pour infractions, réduire la marge de manœuvre des ONG, limiter l’influence du contrôleur public ou encore limiter le champs d’application de la loi.
Devant ce constat accablant, Richard Gutjahr ne mâche pas ses mots : pour lui, Bruxelles n’est qu’un « service de reprographie ».
Cette proximité entre députés et lobbies est tellement normalisée que les lobbyistes vont jusqu’à formuler leurs recommandations sous format Word (et non PDF, le format professionnel par excellence), avec des polices et tailles de caractère ad hoc pour faciliter la manipulation « copier-coller »
via www.rue89.com