Au Cheylard, en Ardèche, les usines ferment et un monde s’écroule | Mediapart

Ici, un séisme social menace au pied du
Parc naturel des monts d'Ardèche, symbole d'une France qui se
désindustrialise irrémédiablement.

En
jeu: l'avenir de deux fleurons du pays qui s'exportent dans le monde
entier, deux groupes 100 % familiaux, poumons économiques de l'Ardèche,
Chomarat Textile Industries
et Bijoux GL. Le premier, créé en 1898,
fabrique différents types de textiles, de plastiques et de fibres de
verre pour Vuitton, PSA-Renault, Vestas,
Rossignol… Multi-métiers,
multi-technologies, le groupe a des usines en Espagne, en Tunisie, aux
Etats-Unis, en Chine, et possède les 130 boutiques de prêt-à-porter
Chattawak en France.

Le second, né en 1917, est l'un des leaders européens de la
bijouterie fantaisie haut de gamme, la plus grosse fabrique française de
bijoux en argent et plaqué or.

Sans
ces deux usines qui emploient 1.500 habitants à elles seules,
dont des dizaines de couples, la commune du Cheylard ne serait pas ce
qu'elle est aujourd'hui. Une exception. Un bassin de vie qui n'avait jamais connu de crises majeures, second pôle industriel
d'Ardèche après Annonay. Nichée dans une zone géographique totalement
enclavée, Le Cheylard a un taux de chômage de 5 à 8 % bien en deçà de la
moyenne départementale (entre 10 et 12 %) et un pouvoir d'achat
supérieur à la moyenne régionale.

via www.mediapart.fr

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Translate »
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x