Le travail méthodique et probant de Mme Annie Lacroix-Riz versus l’Imagination d’un Lorant Deutsch, à propos de la nouvelle édition de « Industriels et Banquiers… »,note 1

IANDBSOUSLOCCUP
La Société du Spectacle Capital continue, certes, son fondamental travail de diversion idolâtrique mais une majorité, silencieuse ou non, voit les manipulateurs à l'oeuvre et les dénonce, de bien des manières. Des Industriels et Banquiers sous l'Occupation oligarchique actuelle, à celle de leurs prédécesseurs lors de l'Occupation/pré-colonisation nazie de la France, il y a l'influence majeure sur les dirigeants et es élus dont il faut bien constater que leur «impuissance» face à de tels donneurs d'ordre relèvent bien d'une auto-limitation de leur puissance, cédant sous les actions et les effets hypnotiques de ces maîtres et acteurs du réseau financier mondial. Là où le Nazisme focalisait le regard des Allemands et des citoyens du monde, «la finance juive», le Marxisme et les autres mouvements communistes et socialistes ont toujours vu une Internationale capitaliste à l'oeuvre, dans laquelle, à l'instar de ce qu'ils représentent démographiquement et sociologiquement, les Juifs ont toujours été une minorité. Et désormais, cette Internationale est toujours plus internationale avec la présence et l'influence de citoyens de pays qui en étaient exclus, comme la Chine. Les Editions Armand Colin publient depuis la rentrée une nouvelle édition de l'ouvrage majeur de Madame Annie Lacroix-Riz, «
Industriels et Banquiers français sous l'Occupation ». Comme il s'agit de parler d'actions, de structures, évolutives, qui se sont formées avant guerre et qui se sont prolongées après guerre, les termes fixes impliquées par la notion d'Occupation sont dépassées par ces réalités historiques qui ne commencent pas avec juin 1940 et ne se terminent pas avec décembre 1944, mais l'Occupation désigne en cela le moment où ceux et celles qui avaient préparé cette Occupation/collaboration la mettent en œuvre, et avec sa fin, la perte pour eux, parfois de leur vie (très rarement) et de leur contrôle total sur le système politique et économique, passant alors d'un contrôle total à un contrôle à nouveau partiel, ce que leurs héritiers et descendants ne cessent de contester depuis cette époque, et ce de manière toujours plus aigüe ces dernières années. Ces chantres d'un nouvel esclavagisme mondialisé n'ont rien perdu de leur férocité ni de l'intention qui les anime et les réunit : faire des citoyens du monde des pantins, des fantômes qui ne les menacent pas et les servent, de toutes les manières possibles. Certaines personnes influentes ont disparu, elles ont été remplacées, et pour les connaître, il faut lire à la fois la presse économique, favorable à toutes les associations et profits du Capital, mais aussi le Who's who, et autres sommes dans lesquelles les «importants» sont indiqués, présentés, cités. La Banque Worms n'est plus, mais d'autres ont pris le relais. Et nous savons que, après le fameux discours du Bourget qui a laissé penser qu'un certain candidat à la Présidence de la République, était un ennemi actif de la «finance sans visage», le lobby bancaire en France, en Europe, aux USA, fait ce qu'il veut, ou presque. Ce qui s'est passé en Europe avant et pendant la guerre est, pour la France, acté par cet ouvrage, dont la nouvelle édition cumule de nouvelles preuves sidérantes, ce qui a provoqué la stupeur et l'effroi d'Alexandre Jardin, surtout depuis qu'il a pris conscience que son grand-père, Jean Jardin, avait été un homme de ce déshonneur, ou pire encore. Ce qui est révélé, c'est que les décideurs économiques ont pris le pouvoir, activement, consciemment, méthodiquement, totalement, et ont financé des représentants et des représentations, ont organisé le soutien économique, donc, militaire, au fascisme européen, dans sa guerre contre sa propre négation, le Communisme international et européen. Annie Lacroix-Riz a tenu à ce que cette nouvelle édition lui permette d'enfoncer le clou sur le sujet : le soutien industriel à l'attaque allemande contre l'URSS a été massif, et au centre de ce soutien, se trouvait la famille dirigeante, les cadres supérieurs de Renault. Le texte est technique, puisqu'il cumule des références qui pleuvent, qui sont organisées, et ensemble, celles-ci démontrent que les «Industriels et Banquiers » français, allemands, et d'autres nationalités européennes, ont fait des affaires, prospères, massives, ont fait des affaires ensemble, en créant des sociétés d'économie mixte, avec des capitaux partagés, afin de se partager les bénéfices, et ce sur le dos des finances et des peuples. Le pillage de la France n'a pas été seulement le fait des occupants nazis : des «Français», de pacotille, s'y sont associés avec enthousiasme, et ont construit des fortunes que rarement la prétendue «épuration » de la Libération a contesté. Contrairement à cette célèbre formule, la Finance qui a dirigé ces régimes fascistes européens et particulièrement la Finance en France n'a pas été sans visage, ce qui était autant impossible qu'aujourd'hui. C'est ce réseau des copains/coquins, qui ont travaillé en toute inconscience à la vassalisation puis à la disparition de la France dans un grand Reich européen puis planétaire, parce que le veau d'or a toujours été supérieur à leur prétendu christianisme. C'est le lien fondamental qui unit les mafieux de tous les pays : le profit maximal, quels qu'en soient les moyens. C'est ce que nous découvrirons dans les prochaines notes qui seront consacrées à cet ouvrage majeur sur ce blog.

 

 


Annie Lacroix-Riz sur l'Histoire et les… par urbain_glandier


rencontre avec Annie lacroix-riz historienne… par -tb33

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Translate »
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x